Jour 8 : Himeji, Kobe et autres joyeusetés
On se lève tôt histoire de profiter au maximum du château du héron blanc avant l'affluence. Himeji est un des endroits touristiques que j'attends le plus de visiter depuis que j'ai vu un reportage sur NHK. Et l'endroit est encore plus beau que je ne l'espérais.
La visite est d'autant plus dépaysante qu'elle se fait en chaussettes ! J'ai oublié de parler de ça les jours précédents tant c'est devenu naturel pour nous, mais pour entrer dans les temples, il faut systématiquement se déchausser histoire d'éviter de souiller l'endroit avec nos godillots dégoûtants. Et il en va de même au château d'Himeji.
La visite est vraiment très instructive même si là encore nous n'y connaissons toujours rien en histoire. Au moins, j'arrive toujours à relier les habitants des châteaux à Tokugawa Ieyasu, unificateur du Japon qui revient souvent dans les reportages.
Nous poursuivons nos visites avec le superbe koko-en. Là encore, mes attentes étaient élevées et le jardin les a explosées. Nous passons je ne sais combien de temps sur place tellement c'est magnifique. Et pour une fois, le soleil est de la partie, ce qui ne gâche rien.
C'est un de mes endroits préférés au Japon mais l'heure tourne et on commence à penser à manger. On se rend donc à Kobe (Spoiler alert : si vous vous dites "ça sent la connerie" vous avez raison). Une fois à la gare de Kobe, on aperçoit le chemin de rando qui mène à la vue panoramique en passant par une cascade et un jardin botanique. On voit des mamies descendre par là et on se dit, naïvement, que ça doit être une petite promenade tranquille.
Au début, tout se passe bien et c'est vraiment sympa de croiser plein de gens qui te disent "bonjour". En plus, l'arrivée sur la cascade est vraiment super.
On continue notre ascension et là, la voie est bloquée (merci le typhon !) et il faut faire un détour par la route. Autant le dire tout de suite, la promenade devient nettement moins agréable. Et comme mon esprit n'est plus distrait par de jolies choses à voir, je commence à avoir super faim. Puis hyper soif. C'est bien malin de partir en randonnée en ayant vidé sa bouteille d'eau. On finit par atteindre le jardin botanique et, comme dans tous les parcs au Japon, il y a de quoi boire. Je suis sauvée ! Comme je me sens mieux, nous reprenons la route vers la vue panoramique.
C'est là qu'on prend pleinement conscience que la ville est nichée entre la mer et la montagne. C'est vraiment un endroit agréable. Nous arrivons un peu tard pour vraiment manger (en même temps, il est 16 heures, patate !) et on décide de redescendre pour visiter Chinatown ou plutôt Nankinmachi. J'ai promis à Mallo de descendre par une cabine de l'horreur et je tiens promesse (en couinant peut-être un peu çà et là).
Encore un peu de marche et nous voici arrivés à destination :
Là, plein de stands de nourriture nous attendent. Je craque sur un pain fourré que je vois un peu partout et qui semble prometteur.
Alors, mouais... Ce n'est pas terrible. J'imagine qu'on n'a pas choisi le meilleur endroit pour tester. Du coup, on va se poser dans un café pour prendre un goûter.
Pour le repas équilibré, c'est loupé, mais ça fait du bien par où ça passe. Une fois calés, on reprend le train direction Osaka et l'hôtel. Il a fait très chaud et nous avons bien mérité de nous laver. De plus, nous arrivons au bout de notre stock de vêtements et il est grand temps de faire une lessive. Nous en profitons pour discuter avec Mouloud qui nous conseille un resto tenu par des petits pépés qui préparent des sushis.
Alors, là, grosse claque ! Certes la présentation n'est pas des plus élégantes mais ce goût ! Et ce choix de garnitures ! Pour un prix tellement modique ! J'annonce à mes compagnons de resto japonais de m'oublier pour une durée indéterminée. Je ne peux plus manger de sushis comme avant après ça.
Après ce délicieux repas, il est temps de rentrer se reposer un peu car demain il y a encore des tas de choses à voir...